Auparavant, l'assassin a tué trois militaires et blessé six autres personnes, certaines grièvement. Pour ne pas les oublier et que chacun.e de nous se souvienne de leur prénom et de leur nom et non pas de ceux de l'assassin, Samuel Sandler, grand-père d'Arié et de Gabriel, père de Jonathan, témoigne.

Ce témoignage fait revivre en lui l'histoire de sa famille, ravagée par la Shoah. Dans l'ouvrage, à plusieurs reprises, Samuel Sandler évoque sa sidération devant l'impossible pourtant à nouveau arrivé : "Je pensais que plus jamais, dans notre pays, on ne tuerait des enfants parce qu'ils sont Juifs. Je me trompais".

Pour Arié, Gabriel, Jonathan et Myriam.

Pour que l'impossible redevienne tout simplement et définitivement impensable.■