"Nos modes de pensée s’en ressentent : sciences humaines et humanités entreprennent d’acclimater à leur épistémologie un paradigme écologique. (…) Le tragique environnemental invite aujourd’hui à conjoindre le souci de ce qui a lieu (dans un sens géographique) à l’urgence de ce qui a lieu (au sens historique de la tragédie infligée à la vie terrestre par les modes de production de notre modernité). Pour ce faire, une nouvelle écopoétique doit s’intéresser à la convergence des langages scientifiques, politiques, littéraires et artistiques travaillant à la réanimation d’une nature outrageusement désanimée par la modernité."