Voix sublimes et bien-aimées / de ceux qui sont morts, ou de ceux / qui sont perdus pour nous comme s'ils étaient morts.
Parfois, elles nous parlent en rêve ; / parfois, dans la pensée, le cerveau les entend.
Et avec elles résonnent, pour un instant, / les accents de la première poésie de notre vie / comme une musique qui s'éteint, au loin, dans la nuit. Source : Constantin Cavafis (1863-1933), En attendant les barbares, Poésie-Gallimard, 2003 ●■